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The Walking Dead: World Beyond - Série (2020)

Série de Matt Negrete et Scott M. Gimple Épouvante-horreur 1 saison (en cours) AMC 45 min 4 octobre 2020

Second spin-off de l'univers The Walking Dead consacré cette fois à la première génération de survivants ayant vu le jour et grandi après le déclenchement de l'apocalypse. Si certains trouveront en eux la force de se comporter en héros, d’autres basculeront dans le camp du mal. Au final, tous en sortiront changés à jamais, plus mûrs et ancrés dans leurs bons et mauvais côtés.

Film The Walking Dead: World Beyond - Série (2020)
SERVEUR 1

--SPOILS--

Mise à jour épisode 2

On pensait la licence Walking Dead morte et enterrée. Il n'en est rien la poule aux œufs d'or sera exploitée par delà même sa propre mort. Le citron trop rentable sera pressé, distillé, vampirisé jusqu'à la dernière goutte. Fear The Walking Dead était déjà plus que passable, se décomposant littéralement au fil des saisons, s'enlisant dans les mêmes travers que la série mère. La petite maison dans la prairie option zombies.

Episode 1

Le pilote nous montre la première génération ayant grandi après l'apocalypse zombie. Sur le papier c'est vendeur, dans le concret c'est effroyable de paresse scénaristique. Le tout se reposant par facilité sur une licence à succès.

Une délégation accueille la représentante de la République Civique pour une cérémonie officielle. Le dixième anniversaire de la journée de la commémoration, avec la devise suivante >> se souvenir, persévérer, prospérer.

La République Civique est une force dominante. Elle prélève personnel et matériel sur les communautés qui lui sont inféodée. En contrepartie elle fournie une protection. On ne connait que deux communautés Omaha et Portland. Le reste des Etats-Unis est une zone grise dont on ne sait rien.

Les ados sont absolument tous des clichés ambulants >> la pseudo rebelle -maquillée à mort- au physique avantageux, le nerd chétif encyclopédie ambulante habillé en costard, le semi-retard timide, gentil géant qui s'occupe des espaces verts, et la cerise sur le cake périmé >> le personnage central, Iris, une ado en surpoids qui suit une thérapie, présentée comme la future élite de la communauté.

En effet elle sait allumer une radio HF, l'élite, la crème de la crème. Elle fait également des dessins car c'est une artiste torturée par la mort de ses parents. Le seau de larmes est plein, il en déborde sur le parquet. Sortez les mouchoirs, le pathos prémâché suinte et éclabousse de partout, c'en est proprement, effroyablement dégueulasse.

L'idée de la thérapeute en phase terminale d'un cancer qui suit Iris offrait de nombreuses ouvertures scénaristiques. Le logement sécurisé pour protéger le reste de la communauté en cas de décès, zombification. Ça n'est absolument pas exploité, toute la narration est linéaire, convenue et sans la moindre surprise.

A tout ça s'ajoute deux adultes, responsables de la sécurité Jane et John doe. De véritables ectoplasmes scénaristiques que seule la licence Walking Dead peut produire dès le pilote et maintenir artificiellement en vie au delà. La série étant centrée sur cette nouvelle génération, en dehors de ce qui les concernent, tout le reste n'est que figuration ou faire-valoir. Les zombies sont aux abonnés absents, ils viendront plus tard. On espère voir le retour de la biche des enfers en CGI, monumentale réussite de la série mère.

La fin de l'épisode laisse peu de doute, la communauté qui a accueillie la délégation c'est faite massacrée. Le plan sur le mur d'enceinte en brique détruit par une explosion écarte l'hypothèse des zombies. Le zombie peint en bleu nous rappelle lourdement que nous sommes au même endroit qu'au début. La narration étant très linéaire, la République Civique a sans doute ordonné et exécuté la suppression de cette colonie.

Des détails triviaux >> La durée de vie des panneaux solaires est de 10 ans. La cérémonie célébrant les 10 ans de l'alliance rend leur présence et leur fonctionnement incohérent pour alimenter la colonie. La technologie, le processus industriel complexe et le personnel permettant leur fabrication ayant disparu depuis longtemps.

Dans le gymnase, le panneau des scores indiquant LEARN TO LIVE LIVE TO LEARN. L'immense salle de cours éclairée par les néons. La colonie dispose des sources d'énergie suffisantes pour les gaspiller dans un monde post industriel aux ressources limités?

Episode 2

Le nerd de la bande nous fait un safari photo zombies pendant qu' Iris le cétacé au cardio de nonagénaire se livre à un combat d'infirmes option dégueulis. Combat qui présente moins de suspens et d’intérêt qu'un épisode de Derrick sous xanax.

Nouvelle espèce de zombie improbable pour compenser une trame inexistante >> le zombie Maya l'abeille. Sans déconner, la prochaine étape c'est la horde d'écureuils zombies? Z nation l'a fait en mieux et pour moins cher.

John Doe -Felix- archétype du personnage unidimensionnel revit son coming out adolescent qui ne passe pas auprès de son père, peu fan dans ses propos de Freddy Mercury, Georges Michael et Elton John. Tout cela n'apporte strictement aucune profondeur supplémentaire au personnage mais on se rapproche de Netflix à grandes enjambées. Les ficelles sont grosses, titanesques, visibles depuis l'espace. Le résultat sonne lamentablement faux et surjoué, les zombies étant toujours aux abonnés absents.

Pour résumer, le néant, des flash-backs inutiles, une palette de fumigènes pour compenser le manque total de budget et le peu d'intermittents zombies présents.

La note atteint le zéro absolu, fallait le faire.