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Crash Bandicoot (1996) - Jeu vidéo

Jeu vidéo de Naughty Dog, Sony Interactive Entertainment et Universal Interactive Studios PlayStation, PlayStation 3 et PSP Plateforme 31 août 1996

Crash a pour mission d'arrêter ses deux créateurs dans leur quête de domination du monde, nettoyer toute la pollution qu'ils ont causée, et sauver sa petite amie, Tawna, une femelle bandicoot également créée par les Docteurs Cortex et Nitrus Brio.

Film Crash Bandicoot (1996)  - Jeu vidéo
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Il y a des jeux comme ça où, avant de lancer la partie, une séance de yoga est nécessaire afin de rester plus ou moins zen dans les moments les plus fatidiques. Il y a des jeux comme ça où il est écrit 3 - 10 ✓ et que, malgré tout, t'as beau avoir dépassé la vingtaine, bah tu galères toujours autant. Il y a des jeux comme ça, qui t'obsèdent après avoir quitté le jeu, parce que tu es mort trois fois d'affilé comme une grosse merde et que tu dois tout recommencer, parce qu'il est impossible de sauvegarder. Il y a des jeux comme ça, qui te donnent des envies de massacres sur de petits écureuils, ou tout ce qui ressemble plus ou moins à : Crash Bandicoot.

Crash, c'est un péramélidé, un marsupiaux plus communément appelé Bandicoot. Cependant notre héros ayant été soumis au Rayon-Evolvo, il est devenu une bête surhumaine semblable à une toupie Beyblade de compét'. Ou ma bite. Destiné à devenir chef d'une armée de MGM (Monstres Génétiquement Modifiés), Cortex le soumit à la machine, si bien nommée, Cortex-Vortex. L'expérience ayant échoué, le Docteur banni Crash en le balançant par la fenêtre. À partir de là, c'est la merde. Crash va revenir pour se venger afin de mettre un terme aux actions de Neo Cortex et sauver par la même occasion sa belle Tawna en parcourant trois îles au sud-est de l'Australie.

Ayant marqué toute une génération de nouveaux joueurs en sortant sur la fameuse "Pestécheune", nombre d'entre nous se sont éclatés à sauter sur des tortues et des boîtes, ou encore à tourner sans arrêts sur tout un niveau en massacrant le bouton 'Carré' à l'instar de son pouce.

Parfois on s'est éclaté. Parfois au premier sens du terme. La gueule contre la manette en enfonçant nos poings dans le sol. Car il faut dire que le plaisir sadique de tuer de pauvres bestioles innocentes s'atténue rapidement alors que la difficulté qui ne cesse de croître. Souvenez-vous de ce niveau 'Slippery Climb' qui se déroule sous la pluie, qui dure aisément 20 minutes à parcourir alors qu'il n'y a qu'un seul et unique CheckPoint au milieu du niveau. La difficulté est parfois inégale, et sur certain niveau, on frôle l'envie de meurtre.

Malgré tout, le jeu dispose d'une bonne qualité graphique, et certains niveaux sont de petits merveilles qu'on prend plaisir à refaire à la fin du jeu. Avec notamment les fameux "Cours Forest sinon tu vas te faire écrabouiller par une boule géante qui sort de nulle part" ou le niveau 'Lights Out' où la lumière apparaît un certain moment en prenant notre Haku-Haku avec son fameux cris indescriptible et incompréhensible qui nous aura tous marqué : Boulbougah !

Ce jeu est une réussite en terme de jeux de plateformes avec sa maniabilité très accessible. Il a cependant un défaut majeur qui n'est pas à négliger. Oui, vous avez compris. Oui, vous aussi vous avez été emmerdé par ce putain de système de sauvegarde de merde à la con. Cette idée de sauvegarder via un niveau bonus : pourquoi pas. Mais il est trop souvent impossible de sauver sa partie sans enchaîner 3 niveaux, en ne mourant pas en plus lors du stage bonus. Ce n'est pas pratique lorsqu'on doit quitter le jeu inopinément, ou même, il arrive régulièrement de perdre toutes ses vies à l'ultime niveau où la sauvegarde est possible. Du coup on doit on doit tout recommencer encore, et encore. Donc meurtre. C'est d'ailleurs comme ça que j'ai perdu ma sœur cadette.

La sauvegarde est à chier, le scénario est un prétexte bidon, on a aucune cinématique, les surprises sont inexistantes, mais notre Crash a la classe, et c'est un réel plaisir de plonger dans cet univers enfantin. Le jeu aura fait pleurer, rager, gueuler. Il ennuie, saoule, exaspère mais tout ça reste fun.

C'était cool, mais cela n'empêche, qu'à certains moments j'lui aurait bien fait bouffer son pantalon à cet avorton avec son sourire de gros con.

Crash Bandicoot, ne casse pas des briques, mais ses suites s'améliorent clairement, notamment le troisième sur lequel je ne crache pas.