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Dragon Age : Origins (2009) - Jeu vidéo

Jeu vidéo de BioWare Corp et Electronic Arts PC, Xbox 360 et PlayStation 3 RPG 5 novembre 2009

En fonction de ses alliances et de ses choix, de ses antécédents et motivations, le joueur peut redéfinir l'environnement dans lequel il évolue.

Film Dragon Age : Origins (2009)  - Jeu vidéo
SERVEUR 1

Y a bon, quand même.

Heureusement qu'on m'a prévenue qu'il ne s'agissait PAS de l'héritier de Baldur's Gate, sinon je l'aurais jugé avec une impitoyable subjectivité. Ceci dit, c'est un RPG d'un calibre plus que correct. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, Dragon Age est un jeu chiadé à défaut d'être excellent.

Les combats sont une tuerie, même si l'on risque de tomber dans le répétitif en trouvant "ses" combos. J'oserais dire qu'il s'agit de l'aspect le plus trippant du jeu ; le système de 3D permettant de zoomer et de dézoomer, on passe d'une vue proche des personages à une vue tactique à la BG qui permet de mieux visualiser le barouf. Et tactiques, les combats de Dragon Age le sont. Foncer dans le tas ne marchera pas. Il faut réfléchir un chouïa avant de se lancer. Et c'est chaud. On galère. J'ai poussé des cris de rage plus puissants qu'en faisant des courses de chocobo dans Final Fantasy X. En somme, si c'est votre première partie, ne faites pas le malin en vous mettant en mode difficile : mode normal, c'est largement suffisant pour une première partie, croyez-moi. Surtout quand vous tomberez sur la Mère Couveuse dans ces (INTERMINABLES !!!) Tréfonds. Voilà un point sur lequel Dragon Age surpasse BG (did I just say that ?) : pas de grosbillisme. Si j'envoie ma petite Alexandra, fille de Bhaal, contre une armée entière d'orques épaulée par des orques mages, elle les massacre fingers in the nose, sans armure voire même avec deux simples épées 1, le tout sans prendre le moindre point de dégâts. J'envoie Sozior Cousland seule contre une troupe d'engeances, niveau 30 ou pas, elle crève. Point.

EDIT : Après avoir joué à Awakening, force m'est de constater que Bioware a fait la même connerie qu'avec la saga BG : apparemment, dans les extensions, il faut être badass et surpuissant à tout prix. On nous rajoute donc une barre de capacités inutiles (uniquement dispos dans l'extension d'ailleurs) et les ennemis paraissent beaucoup moins puissants qu'à l'ordinaire. Dommage.

La narration somme toute classique (sauf qu'il faut remplacer orques par engeance, c'est plus classe) est toujours très bien mise en scène par Bioware, même si graphiquement, c'est daté. L'univers, lui aussi classique, est pourtant doté d'une touche de dark fantasy très appréciable. (SPOILER ! Vu qu'on ne voyait pas la mort de Duncan, je m'attendais à un twist où il revenait. Et ben non. Epic win!) Les compagnons causent beaucoup, c'est plutôt sympa et plus poussé que dans KotOR 1. On ne connaît pas leur alignement et le système d'approbation/réprobation selon ce que vous dites, faites et leur offrez me plaît cent mille fois plus que ce satané système de réputation dans BG. Bon, les dialogues ne sont pas aussi mythiques que ceux de BG (je devrais arrêter de les comparer), mais y a des perles. Notamment les clashs Leliana/Morrigan. Morrigan is AWESOME. Autre point génial, les différents débuts qui offrent un background à votre PJ, puisque beaucoup sont trop flemmards pour en faire un eux-mêmes. J'ai adoré. Surtout que j'ai toujours eu du mal à trouver un nom de famille à mes persos de Neverwinter Nights.

Les romances... bah oui, je kiffe les romances, forcément. Mais les scènes de sexe m'ont fait tordre de rire. Limite je jouerais à foutre Barbie et Ken à poil, ça serait pareil.

Petit mot sur le doublage en français, pas vraiment essayé vu que j'ai joué en anglais avec, au départ, sous-titres français : le peu que j'ai entendu des voix françaises est pas top top, mais pas non plus à brûler à tout prix. Y a des progrès à faire, c'tout. En revanche, j'aime beaucoup l'écriture française. Je trouve le vocabulaire usité bien adapté à l'univers.

Pas beaucoup de gros moments WTF, si ce n'est les effets sanglants à la pelle qui ont fait que les trois quarts du temps, au départ, mes personnages se parlaient tout à fait tranquillement entre eux bien que littéralement repeints en rouge. Heureusement qu'ils ont eu la présence d'esprit de mettre une option pour désactiver cette fonctionnalité, c'était ridicule.

En résumé, c'est un très bon jeu et je le garderai sous le coude pour une nouvelle partie, même si je doute un peu de sa rejouabilité. Rien que l'idée de me retaper tous les Tréfonds me fait frissonner. Ambiance géniale, certes, mais loooongue et réééééépéééétitiiiive. La Mère Couveuse arrive trop tard. En plus, si on rajoute à cela le fait qu'on tape sur les mêmes bestioles pendant des heures entières, l'ennui se pointe et se mue carrément en souffrance. Et puis bon, je préfère mon enfant de Bhaal à ma garde des ombres. Elle au moins, elle sauve des poulets. Et des vaches.

PS : une naine n'est pas une version chibi ultra sexy de l'humaine. Une naine, ça a une BARBE. Ceci dit, Orzammar est peut-être ma partie préférée du jeu.

Re-PS : La fin déchire pas mal, en fait, à partir du Landsmeet tout s'enchaîne, c'est assez jouissif (et Alistair est un connard. 'nuff said).

Re-re-PS : Morrigan is "ridicously awesome" (je cite Zevran, lui aussi complètement awesome de drôlerie)